Les aérosols, et en particulier les poussières en provenance d’Afrique du Nord, sont considérés comme des fertilisants naturels pour la forêt amazonienne, apportant des nutriments essentiels tels que le potassium (K), le phosphore (P) et des métaux traces.

Ce constat a vu émerger l’étude ATMO-GEO « Rôle des apports atmosphériques sur le fonctionnement géochimique du bassin Amazonien » avec la collaboration de nombreux partenaires dont Atmo Guyane et est financée par l’agence nationale de la recherche sur la période 2025-2028. Deux sites de prélèvements sont concernés : la Guyane et le Brésil.

Les objectifs de cette étude sont :

• Déterminer les principales caractéristiques des poussières nord-africaines (source, composition chimique moyenne et solubilité) sur une échelle pluriannuelle

• Quantifier l’impact des autres aérosols (suies provenant des feux de forêts, embruns marins) sur le flux atmosphérique total.

• Modéliser le dépôt atmosphérique à l’échelle du bassin amazonien

Des chercheurs de l’université de Paris Saclay sont intervenus en Guyane en février et ont participé aux prélèvements de filtres de particules et de collecte d’eau de pluie.

La slide de présentation ICI