Les HAP : Benzo[a]pyrène
Origine : (Pichard, 2006)
Les sources d’exposition du benzo[a]pyrène sont nombreuses. Il est présent dans les combustibles fossiles et est formé lors de combustion incomplète, avant d’être rejeté dans l’atmosphère où il est majoritairement présent dans la phase particulaire en raison de sa faible tension de vapeur. Sa phase vapeur dépasse rarement les 10% de la concentration totale en B[a]P.
– Ses origines naturelles sont les éruptions volcaniques et des feux de forêts. Il peut également être généré par les plantes, des bactéries et des algues.
– Ses origines anthropiques sont principalement le raffinage du pétrole, du schiste, l’utilisation du goudron, du charbon, du coke, du kérosène, les sources d’énergie et de chaleur, les revêtements routiers, la fumée de cigarette, l’échappement des machines à vapeurs thermique, les huiles moteurs, les carburants, les aliments fumés ou grillés au charbon de bois, les huiles, les graisses, les margarines…
Le B[a]P réagit en présence d’ozone et de dioxyde d’azote. Des durées de vie de 1.8 et 19 jours ont été trouvés (Kamens, 1990).
Impact sur la santé :
Le B[a]P fait partie des composés classés en catégorie 1 par le CIRC (Centre International de Recherche sur le Cancer), il est donc cancérogène pour l’homme (CIRC, 2013). L’absorption dans l’organisme est rapide par inhalation, mais dépend de la forme sous laquelle il est administré et plus spécifiquement de la taille des particules sur lesquelles il est adsorbé. Plus une particule est fine et plus elle pénétrera facilement et profondément dans l’appareil respiratoire. La distribution du B[a]P dans les organes internes se fait de quelques minutes à quelques heures. Etant liposoluble, il est stocké, dans les glandes mammaires et les autres organes riches en graisses avant de se répandre progressivement dans la circulation sanguine (Pichard, 2006).