PM10 et PM2.5
Origine :
Les particules sont des éléments solides ou liquides en suspension dans l’air. A l’échelle planétaire, leurs origines sont principalement naturelles, avec des émissions dues à l’érosion éolienne des sols, au bubling océanique, aux éruptions volcaniques ou encore à l’émission de pollens par la végétation. Les émissions anthropiques sont essentiellement dues à la combustion de matières fossiles et a des procédés industriels.
Les PM10 correspondent aux particules dont le diamètre aérodynamique est inférieur à 10 micromètres, et les PM2.5 inférieur à 2.5 micromètres. Ces dernières étant plus fines que les PM10, elles pénètrent plus profondément dans l’appareil respiratoire et sont donc plus nocives pour la santé.
Impact sur la santé :
De nombreuses études épidémiologiques ont prouvé la relation entre l’exposition aux particules et l’augmentation de la mortalité et de la morbidité entraînée par des maladies respiratoires et cardiovasculaires (Pope & Dockery, 2006). A court terme, des investigations toxicologiques ont montré que, notamment pour les populations sensibles, une exposition aux particules était la cause d’inflammation des poumons (Mazzoli-Rocha, Fernandez, Einicker-Lamas, & Zin, 2010). Si l’exposition devient chronique, cela peut entraîner l’apparition de maladies pulmonaires obstructives chroniques et d’asthme chez les individus exposés (Ling & Van Eeden, 2009). Les particules fines (PM2.5) et ultra-fines (PM0.1) sont les plus dangereuses par leur capacité à atteindre les alvéoles pulmonaires où elles se déposent et provoquent des inflammations, les particules ultra-fines pouvant être transférées dans le sang (Happo, et al., 2008) (Huang, Hsu, & Chan, 2003) (Ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, 2012). Dans les pays de l’union Européenne, l’exposition aux particules fines d’origine anthropique réduit en moyenne l’espérance de vie de 8.6 mois (World Health Organization, 2011).
Les HAP (Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques) et les métaux lourds.
Dans l’atmosphère, les HAP et les métaux lourds se trouvent essentiellement en phase particulaire. Actuellement, le benzo[a]pyrène, l’arsenic, le nickel, le cadmium le plomb et le mercure font parties des composés réglementés par les législations française et Européenne. Les premières mesures de benzo[a]pyrène, l’arsenic, le nickel, le cadmium et plomb par l’ORA ont démarré en 2014.